Le trip-hop est une musique hybride issue de nombreuses influences musicales, qui produit des ambiances sophistiquées et des rythmes plutôt calmes.
La base musicale électronique est généralement agrémentée d'instruments acoustiques, voire d'ensembles classiques (violons, cuivres...), et parsemée d'extraits sonores (les "samples") glanés dans des compositions préexistantes. Ce genre musical a pour base une rythmique hip-hop, sur laquelle viennent se greffer toutes sortes d'influences: jazz, blues, musique électronique, musique de film, soul, rock, dub, etc.
Il s'est ainsi beaucoup enrichi et se décompose maintenant en de nombreux sous-genres (acid-jazz, downtempo, electro-dub, electro-jazz, electro-libre...).
L'éclectisme est de mise. Le but artistique de la majorité des groupes se revendiquant du trip-hop est de créer une musique "planante", à l'aspect généralement mélancolique et calme (même si des influences plus rapides dans le tempo existent).
On s'accorde généralement sur le fait que les racines du trip-hop se trouvent dans les groupes évoluant dans la ville britannique de Bristol au début des années 1990, à l'image de Portishead, Massive Attack ou encore Tricky.
Mais les premières réalisations du genre datent de Smith & Mighty, producteurs du premier single de Massive Attack.
L'étymologie du terme "trip-hop" provient par ailleurs de la contraction de l'expression "abstract hip-hop", une branche plus instrumentale et expérimentale du hip-hop.
Le son est donc souvent riche et composé de nombreuses pistes superposées, mêlant voix, instruments et samples électroniques, à l'image du Endtroducing de DJ Shadow, souvent cité comme référence en la matière.
Le genre se fait connaître de plus en plus (grâce notamment aux musiques de publicités qui en contiennent beaucoup).
Parmi les albums les plus connus et appréciés du genre, on retrouve bien sûr Mezzanine de Massive Attack, Maxinquaye, premier album solo d'un de leurs célèbres membres Tricky, sans oublier Dummy du groupe anglais Portishead.
N'oublions pas le groupe Archive et son album culte Londinium, puis plus récemment Fever Ray et son disque éponyme.
Côté français, on peut désormais compter avec la chanteuse Émilie Simon ou encore les lyonnais de High Tone, qui proposent eux aussi des compositions intéressantes.